Soutien en santé mentale – Valérie

 

Valérie a bénéficié d’un soutien limité en matière de santé mentale, car elle a dû payer de sa poche.

Transcription

Bien là au niveau de la psychologue, il a fallu qu’on y aille… qu’on paie de notre poche parce que le système public ne prend pas en charge les gens comme moi qui sont très malades, qui doivent vivre avec beaucoup d’adaptation, mais qui ne sont pas en dépression. Moi je n’ai pas de diagnostic de dépression, eux autres, ils préfèrent attendre que je finisse en dépression pour me prendre en charge, j’ai encore 2, 3 ans! Fait qu’en tout cas. Fait que finalement, tu sais, il n’y a pas… Et puis comme moi, bien je n’ai pas de salaire, bien c’est très, très difficile financièrement, fait que j’ai fait quelques séances le temps de faire le point. Puis j’aurais aimé ça continuer parce que je l’aimais bien ma psychologue, elle m’aidait, mais en même temps, j’ai quand même la chance d’être prise en charge par une travailleuse sociale de mon GMF, quand même. C’est sûr que ce n’est vraiment pas la même approche, ce n’est pas pareil, elle, elle est plus dans du pratico-pratique, puis plus dans le quotidien, qu’est-ce qu’on peut faire et tout ça. Mais ce n’est pas la même approche, mais je n’ai pas accès au système public au niveau de la psychologie, à cause que je n’ai pas de diagnostic de maladie mentale ou de dépression ou quoique ce soit. 


Plus de: