Katherine présentait toute une série de symptômes lorsqu’elle a finalement consulté son médecin.
Transcription
Lorsqu’après environ six semaines je ne me sentais pas mieux, j’ai pris rendez-vous et je suis allée voir mon médecin de famille. Je lui ai décrit mes symptômes. À ce moment-là, j’étais toujours très essoufflée. La fatigue était considérable. Je n’avais jamais rien ressenti de tel auparavant, même en restant debout pendant 24 heures d’affilée. C’était une fatigue qui affectait tout le corps. L’essoufflement était si important que je pouvais à peine marcher d’une pièce à l’autre sans me sentir essoufflée, ce qui ne me semblait pas normal. La toux s’était un peu calmée et je ne comprenais pas pourquoi j’étais toujours aussi essoufflée. Je ne pouvais pas du tout monter ou descendre les escaliers, ce qui est bizarre pour moi, car je monte régulièrement quelques marches. Les symptômes que j’ai identifiés comme étant un brouillard cérébral, des irrégularités cognitives, je suppose, faute d’un meilleur mot, que j’ai connu un dysfonctionnement de la mémoire à court terme. Je pense qu’en tant que femme de plus de 50 ans, c’est normal que j’aie du mal à trouver un mot de temps en temps. C’était quelque chose de totalement différent. J’étais en train de discuter et, tout à coup, j’oubliais complètement ce que j’étais sur le point de dire. Et même lorsque mes ami·es me disaient : « Tu étais en train de parler de ça », je pensais : « Ah bon? ». C’était tellement inhabituel pour moi. Au début, j’en riais en songeant : « Oh, c’est bizarre, je dois être trop fatiguée ». Ou « c’est étrange ». Mais plus cela se produisait et plus cela durait, moins je me sentais à l’aise. J’en ai donc parlé à mon médecin et c’est là, je crois, que j’ai appris pour la première fois l’expression « brouillard cérébral ».
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