Lesley a consulté de nombreux·ses professionnel·les de la santé, mais aucun·e n’a pu l’aider.
Transcription
Oh mon dieu! J’ai consulté deux cardiologues, deux neurologues, trois gastroentérologues. J’ai vu quatre dentistes et chirurgien·nes buccaux·les. Médecin de famille. Qui d’autre? Je ne sais plus. Oh, un·e physiatre, un·e spécialiste du sommeil… Je passe ma liste en revue. Deux naturopathes. Physiothérapeute, chiropraticien·ne, je crois que c’est tout… Certains ont été gentils, d’autres moins. J’ai eu droit à quelques étranges théoricien·nes du complot en cours de route. J’ai donc rencontré tout un éventail de personnes. Non, la plupart du temps, je veux dire une fois que nous avons épuisé les questions « avez-vous essayé l’amitriptyline, la gabapentine, la prednisone », vous savez ces différents médicaments, la metformine, c’est « avez-vous essayé le yoga, la respiration, la méditation? Avez-vous examiné la question de l’anxiété? » C’est bienveillant, mais c’est exaspérant en tant que patiente et en tant que praticienne, parce que toute personne qui souffre de cette maladie et qui est passée par ce parcours, il est apparemment clair que ce n’est pas dans la tête de la personne. Ce n’est pas un trouble anxieux. L’anxiété peut exacerber les conditions, absolument, mais ce n’est pas quelque chose causée par un stress excessif, je ne crois pas… Un médecin censé avoir participé à une partie de la recherche sur la COVID longue m’a essentiellement dit, « Il n’y a absolument rien que nous puissions faire pour vous. Avez-vous envisagé de prendre un antidépresseur? » et j’ai répondu clairement – j’ai beaucoup de chance, je m’exprime bien et je suis capable de défendre mes intérêts – qu’il ne s’agissait pas d’une dépression de quelque nature que ce soit. Je suis consciente des problèmes de santé mentale et ce n’est pas ça… J’ai donc eu des expériences négatives, mais aussi des expériences agréables où des médecins très bien formé·es et bien intentionné·es m’ont dit : « Nous n’avons aucune idée. Nous n’avons tout simplement pas de données, et je sais que même si vos résultats d’analyse indiquent que vous êtes en bonne santé, cela ne veut pas dire que vous allez bien ». Il est donc très utile que quelqu’un vous écoute et reconnaisse qu’il s’agit d’un problème réel.
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