Nicole a essayé un certain nombre de traitements non éprouvés par l’intermédiaire d’une clinique en ligne aux États-Unis.
Transcription
Cela a pris un peu de temps parce que tout était nouveau. Ils développaient la clinique à partir de rien, et il y avait une liste d’attente, c’est certain. Je pense que j’ai été la deuxième personne du Canada à commencer un traitement avec lui. Donc, comme je l’ai dit, j’ai dû trouver quelqu’un pour me faire une prise de sang. Nous faisons des consultations vidéo et ils ne prescrivent pas de médicaments. C’est pourquoi j’ai dû faire appel à un spécialiste de la médecine fonctionnelle. Ils font des recommandations et j’ai dû trouver les médicaments moi-même, ici au Canada… Au départ, ils m’avaient suggéré de la prednisone, de la fluvoxamine et de l’ivermectine. J’ai donc pris ces médicaments pendant deux ou trois semaines et je n’ai constaté aucune amélioration. J’ai commencé à me décourager parce que rien ne m’aidait. Ils m’ont alors fait passer à la deuxième phase du traitement, un médicament contre le VIH appelé maraviroc et atorvastatine, et ils sont bien meilleurs que moi pour en expliquer le fonctionnement. Mais il s’agit essentiellement d’examiner les monocytes et d’essayer de prévenir la propagation de la maladie dans l’organisme, et ils disent que l’exercice physique aggrave la situation. Et j’en suis la preuve, car j’ai fonctionné et travaillé pendant un an après la COVID et mon état s’est détérioré. Le maraviroc est donc celui qui m’a apporté la plus grande amélioration. En l’espace de deux semaines, comme je l’ai dit, la neuropathie dans mes mains avait disparu, je pouvais à nouveau sentir mes mains pour la première fois en six mois. La fatigue s’est améliorée, je ne m’effondrais plus, je n’avais plus de problèmes cognitifs. Et je dois juste gérer le rythme de mes activités en regardant ma semaine et en essayant de ne pas en faire trop.
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