Sharon2

14 ans depuis son diagnostic

Âge à l'entrevue: 78

Le parcours de Sharon avec l’insuffisance cardiaque a commencé par des épisodes de vertiges, qu’elle avait signalés à son médecin de famille. Vivant en Californie à l’époque, il n’y a pas prêté attention, attribuant ces symptômes à une déshydratation. Puis, un jour de décembre 2008, alors qu’elle promenait son chien, elle s’est évanouie sur le trottoir. Après s’être réveillée (son chien était assis docilement à ses côtés), elle est rentrée chez elle. Alors qu’elle appelait son mari pour lui raconter ce qui s’était passé, elle s’est effondrée une nouvelle fois. Elle a été admise à l’hôpital et a été mise en observation pendant trois jours. C’est là qu’elle a appris de la bouche du cardiologue qu’elle souffrait d’insuffisance cardiaque. À cette époque, le cardiologue et le chirurgien cardiaque qui lui a implanté un défibrillateur automatique implantable (DAI) lui ont fourni très peu d’informations et d’explications sur son diagnostic et son traitement. De plus, le style de communication de ses cardiologues l’a amenée soit à nier son état (« Tout va bien ») où à être encore plus confuse en raison de l’utilisation d’un jargon technique. En 2017, elle est revenue à Toronto, où elle a dû trouver un nouveau médecin de famille et un nouveau cardiologue. Elle s’est alors sérieusement informée sur l’insuffisance cardiaque et a été choquée de découvrir tout ce qu’elle ignorait. Considérant qu’elle a été très chanceuse tout au long de son parcours, elle évoque la peur de vivre avec cette maladie et de devoir faire face à la mortalité. Depuis, elle anime des groupes d’écriture avec des patient·es cardiaques pour soutenir et inspirer d’autres personnes atteintes de la même maladie.

 

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