Susan1

Plus de 20 ans depuis son diagnostic

Âge à l'entrevue: 64

Depuis son adolescence, Susan soupçonnait que quelque chose n’allait pas avec sa santé, car elle remarquait qu’elle avait du mal à gravir la pente pour se rendre à l’école, contrairement à ses ami·es. Alors qu’elle était à l’école de soins infirmiers, son frère est décédé d’une cardiomyopathie obstructive. Les médecins ont alors soupçonné une prédisposition génétique familiale et lui ont fait passer un cathétérisme cardiaque, qui a permis de diagnostiquer une cardiomyopathie hypertrophique. Elle a ensuite été prise en charge par un cardiologue. Après avoir commencé sa carrière d’infirmière à Toronto, elle a été admise aux urgences pour un œdème pulmonaire aigu. Elle a ensuite été admise à l’unité de soins intensifs cardiaques, où l’on a constaté que l’arythmie dont elle souffrait avait évolué vers une certaine congestion. À l’âge de 34 ans, on lui a diagnostiqué une insuffisance cardiaque congestive. Bien qu’elle ait rapidement appris à adapter son alimentation pour réduire la rétention d’eau, la peur de la maladie s’est installée. L’insuffisance cardiaque a également entraîné des changements dans sa vie professionnelle, un divorce et une dépression. Sachant que sa maladie était héréditaire, elle a également pris la décision de se faire ligaturer les trompes. Elle a subi une transplantation cardiaque à l’âge de 39 ans. Bien qu’elle se sentît suffisamment bien pour reprendre le travail, elle a été victime de harcèlement et a dû quitter son emploi. Cependant, elle n’a pas baissé les bras et a obtenu sa maîtrise. Elle est depuis devenue infirmière enseignante et exerce toujours cette profession, formant et défendant les intérêts de la prochaine génération d’infirmier·ères. Elle accorde désormais la priorité à sa famille et à ses ami·es, aux dîners, aux vacances et à son chien.

 

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