Chris a pu accéder à un programme de réadaptation spécialisé en COVID longue après s’être rendu aux urgences.
Transcription
Je me suis retrouvé dans ce programme quelques mois plus tard parce que j’ai eu une très mauvaise crise de palpitations et de pré-syncope qui s’est terminée… j’ai fini par me rendre aux urgences parce que je n’arrivais pas à contrôler ma fréquence cardiaque ou à maitriser d’autres problèmes. C’est la plus longue attente que j’ai jamais eue. On m’a orienté vers le niveau le plus bas après le triage parce que mon ECG s’est avéré normal, ce qui était une bonne chose. Mais après, je ne sais pas, quelques huit ou neuf heures, lorsque le médecin des urgences m’a finalement examiné, il a dit qu’il avait remarqué un certain nombre d’indicateurs d’un possible dysfonctionnement autonome et c’est lui qui m’a référé… Si j’étais allé aux urgences d’un autre hôpital, on ne m’aurait pas orienté vers ce programme, mais celui-ci le connaissait et pensait qu’étant donné que j’avais contracté la COVID et les symptômes que je présentais, ce programme de réadaptation pourrait peut-être me convenir. C’est donc le médecin des urgences qui m’a orienté vers celui-ci…
Mon ergothérapeute, ma physiothérapeute et mon·ma kinésiologue ont fait énormément de choses positives pour moi. C’est en grande partie grâce à ces trois personnes que j’ai pu retrouver une certaine fonctionnalité, résoudre certains de mes problèmes de déconditionnement, retrouver la force et la motivation nécessaires pour me lever du lit certains jours. Et ma physiothérapeute en particulier, lors de ma première rencontre avec elle après la COVID en janvier et après avoir énuméré ma liste de symptômes, à la fois ceux que j’avais depuis 2020 et ceux qui commençaient à se manifester après la COVID, elle a été la première à me dire, vous savez, « Oh, cela ressemble au STOP que nous commençons à voir chez certain·es de nos patient·es souffrant de COVID longue »… Elle a donc été la première à me dire : « Non seulement je pense que vous souffrez de COVID longue, mais voici comment j’estime qu’elle pourrait se manifester et, surtout, voici comment pense que nous pouvons y remédier ». Elle a ensuite amorcé un programme de réadaptation par l’exercice pour moi… Le vélo couché a joué un rôle important parce que je ne suis pas complètement assis ni debout, je suis un peu incliné. J’ai débuté par cinq minutes de vélo tous les deux jours et j’en suis maintenant à une demi-heure par jour. Le·la kinésiologue me fait effectuer une sorte de variété d’exercices où je suis soit assis, soit sur le dos, ou nous commençons à effectuer des choses comme des squats pour essayer d’améliorer la force de mes jambes. Mais je suis toujours en train d’étreindre une poutre ou quelque chose comme ça [rires] ou d’avoir une chaise ou un banc juste derrière moi, simplement parce que j’ai des vertiges. J’ai souvent l’impression de faire une syncope et mes jambes sont encore assez déconditionnées. Nous essayons donc de prendre des précautions au fur et à mesure que nous élargissons le contenu de l’exercice.
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