Soutien des employeurs, des collègues et des commissions des accidents du travail – Cathy

 

Le patron de Cathy était en colère parce qu’elle n’arrivait pas à faire face à son travail à temps plein.

Transcription

I realized as soon as I started I was in over my head because I was doing four hours per day. But that’s all I could do. Like, I would come home and go to bed. You know? I couldn’t do anything else. I couldn’t go mail a letter, I couldn’t go and get my groceries, I couldn’t – well, exercising was out of the question … It was only work and go home and try to cope with the symptoms and go back and do it again … The expectation, over two years ago, was you’ll get better and will increase your hours. So my hours were all of a sudden five hours per day. And then they were going to increase to six hours and the months were going by and I realized I wasn’t going to be able to do that. But, to be honest, I was afraid I might lose my job. So I agreed to it. 

They decided, so they could get more out of me, that they would split my shift. So I would come in and work for a couple of hours and then I was to leave the building. And then I would come back. And the six hours was brutal. I had I guess it was an hour gap. And I basically came home and I laid on my bed or on the floor on my yoga mat trying to get the pain under control so I could breathe again to go back to complete my shift … And then when my boss found out the post COVID clinic doctor wanted me off work full time, my boss just screamed at me … I was working doing my best. And then to be treated that way, that was very painful for me.

 

[Dès que j’ai commencé, je me suis rendu compte que j’étais dépassée parce que je faisais quatre heures par jour. Mais c’est tout ce que je pouvais faire. Je rentrais à la maison et je me couchais. Je ne pouvais rien faire d’autre. Je ne pouvais pas aller poster une lettre, faire mes courses, je ne pouvais pas – et bien, il était hors de question de faire de l’exercice… Je n’avais plus qu’à travailler, rentrer chez moi, essayer de faire face aux symptômes et repartir pour recommencer… Il y a plus de deux ans, on s’attendait à une amélioration et à ce que vous augmentiez vos heures de travail. Elles ont donc augmenté tout d’un coup à cinq heures par jour pour passer à six heures, mais au fil des mois, je me suis rendu compte que je n’y arriverais pas. Mais pour être honnête, je craignais de perdre mon emploi. J’ai alors accepté.

Ils ont décidé de fractionner ma tâche afin d’obtenir davantage de moi. Je venais donc travailler quelques heures, puis je quittais le bâtiment. Puis je revenais. Et les six heures étaient éprouvantes. Je devais avoir un écart d’une heure. Je rentrais à la maison et je m’allongeais sur mon lit ou sur le sol sur mon tapis de yoga, en essayant de maîtriser la douleur pour pouvoir respirer à nouveau et retourner travailler… Puis, lorsque mon patron a appris que le médecin de la clinique post-COVID voulait me retirer du travail à temps plein, il m’a hurlé dessus… Je travaillais et faisais de mon mieux. Être traitée de la sorte fut très douloureux pour moi.] Traduction de l’original anglais.


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