Groupes de soutien en ligne pour les personnes vivant avec la COVID longue – Emily

 

Emily raconte qu’elle s’interrogeait sur sa propre santé mentale avant de se joindre à un groupe en ligne.

Transcription

And so when I joined the Slack group, it was a tremendous relief, because I felt like – and this was in May or June I believe. But I felt like I was crazy because I had all of these symptoms that wouldn’t go away and I couldn’t work, no matter how hard I tried and my brain was so foggy. And my physician really didn’t have any – anything to offer, he didn’t know. And everybody at work was like, “Well I’m not sure maybe it’s something else. Maybe you have, you know, maybe you caught something else or maybe it’s just going to take a long time to get over.” And some people said things like, “Maybe you’ve just never been sick before, so you don’t know what it’s like to feel better.” And I was questioning my sanity. “Am I just making this up, am I just depressed?” A lot of people said that, “Are you just depressed?” And so joining the slack group was huge, because I discovered that I wasn’t alone and there were so many people worldwide that were experiencing the same thing … So I joined them all, I joined everything that I possibly could. And I started reading everything that I could and reading scientific articles and posting on social media about the different – about long haulers specifically. Because people really weren’t – there wasn’t a lot of knowledge about it and people were being – starting to get tired I think, of lockdown and saying this isn’t real, nobody’s dying. You just get sick and then you’re better and then it’s fine.

[Lorsque j’ai rejoint le groupe Slack, cela a été un énorme soulagement parce que j’avais l’impression – et c’était en mai ou en juin. J’avais l’impression d’être folle parce que j’avais tous ces symptômes qui ne disparaissaient pas et que je ne pouvais pas travailler, quels que soient mes efforts, et que mon cerveau était si embrouillé. Mon médecin n’avait vraiment rien à me proposer, il ne savait pas. Et tout le monde au travail disait : « Je ne suis pas certain·e que ce soit autre chose. Peut-être que tu as, tu sais, peut-être que tu as attrapé quelque chose d’autre et peut-être que ça va juste prendre du temps pour t’en remettre ». D’autres personnes disaient : « Peut-être que tu n’as jamais été malade avant, alors tu ne sais pas ce que c’est que de te sentir mieux ». Je me demandais si j’étais saine d’esprit. « Est-ce que j’invente tout ça, est-ce que je suis déprimée? » Beaucoup de gens m’ont dit : « Es-tu simplement déprimée? » J’ai donc adhéré au groupe Slack, ce qui a été déterminant, car j’ai découvert que je n’étais pas seule et qu’il y avait un tas de gens dans le monde qui vivaient la même chose… Je me suis donc jointe à eux tous, j’ai adhéré à tout ce que j’ai pu. J’ai commencé à lire tout ce que je pouvais, à lire des articles scientifiques et à publier sur les médias sociaux des articles sur les différents – en particulier sur les personnes qui vivent avec la COVID longue. Parce que les gens n’étaient pas vraiment informés sur le sujet et qu’iels commençaient à se lasser, je pense, du confinement et des discours selon lesquels ce n’est pas vrai, personne ne meurt. On tombe juste malade, puis on va mieux et tout va bien.] Traduction de l’original anglais.


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