Ruth était réticente à l’idée d’acquérir un triporteur, mais elle trouve maintenant que c’est génial.
Transcription
I just actually got a mobility device. I had it prescribed for a year and it took a long time for me to accept that. I know I needed it but it was just hard to accept that like where my health, I think, was. So I finally got it, and I’ve been using it and I’m very happy to have it because it’s actually given me freedom. … Something changed in the way that I saw that kind of help. I think because when someone uses crutches or a wheelchair because they broke their leg, there’s an end date to that. I said, “I just don’t know what’s going to happen with me.” And it was so hard to accept, but I’m trying to really just embrace it and embrace the freedom it’s giving me from symptoms … So I do get post exertional malaise and anything like driving half an hour to an appointment and coming back can leave me in bed for two days. So I kind of have to really gauge how I use my energy. And if I want to do something, I actually want to do, not like a doctor’s appointment, I want to be able to enjoy it and not crash. So it’s actually been working out. I went to the mall the other day to get glasses all by myself. Yeah, which was great. I haven’t done that in over two years.
[Je viens de recevoir un appareil de mobilité. On me l’a prescrit depuis un an et il m’a fallu beaucoup de temps pour l’accepter. Je savais que j’en avais besoin, mais j’avais du mal à l’accepter, comme ma santé, je pense. J’ai fini par me le procurer, je l’utilise et je suis très heureuse de l’avoir, car il m’a apporté la liberté. Quelque chose a changé dans ma façon de voir ce type d’aide. Je pense que lorsqu’une personne utilise des béquilles ou un fauteuil roulant parce qu’elle s’est cassé·e la jambe, il y a une date limite à cela. J’ai dit : « Je ne sais pas ce qui va m’arriver. » J’ai eu beaucoup de mal à l’accepter, mais j’essaie de l’accepter et d’accepter la liberté qu’il me donne par rapport aux symptômes. Je souffre de malaises post-effort et le simple fait de conduire une demi-heure pour aller à un rendez-vous et revenir peut me clouer au lit pendant deux jours. Je dois donc vraiment jauger la façon dont j’utilise mon énergie. Et si je veux faire quelque chose, que je souhaite vraiment, pas comme un rendez-vous chez le médecin, je veux pouvoir en profiter et ne pas me planter. Alors, ça marche. L’autre jour, je suis allée au centre commercial acheter des lunettes toute seule. Oui, c’était super. Ça ne m’était pas arrivé depuis plus de deux ans.]
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