Conseils aux professionnel·les de la santé – Tanya

 

Tanya invite les médecins à écouter attentivement les patient·es.

Transcription

I think the number one thing would be to actively listen to patients, and believe them when they tell you that they have 56 different symptoms plaguing them. Don’t brush them off and tell them that it’s all psychosomatic, or, you know, or that because their blood tests all came back normal, or maybe they had an x-ray done or an MRI done, and there was nothing of serious, giant concern there, that, you know, that it can’t be real. It is real … we are not making this up because we want sympathy or because we want to go to visit numerous doctors, or put ourselves through numerous tests … I liked my life before, like I wasn’t – I’m not trying to escape anything. I liked my life, my family life, my social life, my job. And I liked feeling like a 46-year-old, not a 96-year-old. So we need doctors to actually take us seriously, and realize that for every thing that we say is actually hurting us, or making us ill, or debilitating us, that’s probably not even 100% the full scope of it. It’s probably only just scratching the surface of what it really is that’s happening to us.

[Je pense que la première chose à faire est d’écouter attentivement les patient·es et de les croire lorsqu’iels vous disent qu’iels ressentent 56 symptômes différents. Ne les balayez pas du revers de la main en leur disant que tout est psychosomatique, ou parce que leurs analyses sanguines sont toutes revenues normales, ou qu’iels ont peut-être passé une radiographie ou une IRM et qu’il n’y avait rien de grave, de très inquiétant, que cela ne peut pas être réel. C’est vrai… nous n’inventons pas cela pour attirer la sympathie ou pour aller voir de nombreux médecins, ou pour nous soumettre à de nombreux tests… J’aimais ma vie d’avant, comme si je n’étais pas… je n’essaie pas de fuir quoi que ce soit. J’aimais ma vie, ma vie familiale, ma vie sociale, mon travail. Et j’aimais me sentir comme une personne de 46 ans et non de 96 ans. Il faut donc que les médecins nous prennent au sérieux et réalisent que chaque fois que nous disons que quelque chose nous fait souffrir, nous rend malade ou nous invalide, ce n’est probablement même pas 100 % de l’étendue du problème. Cela ne fait probablement qu’effleurer la surface de ce qui nous arrive réellement.] Traduction de l’original anglais.


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