Ressources -Shoshana

 

Shoshanna s'est fait deux bonnes amies au sein de son groupe d'entraide.

Témoignage écrit

Je suis allée à une rencontre de ce groupe et il y avait une conférencière. Elle était infirmière. Elle côtoyait la maladie d’une façon ou d’une autre et elle était une très très bonne conférencière. Elle a parlé d’un bouquet de ballons et comment chacune des ficelles lâcherait prise. Elle a dit : « N’attendez pas qu’il reste seulement un ou deux ballons pour obtenir de l’aide. » Elle a ajouté : « Obtenez de l’aide quand vous avez plusieurs ficelles à tenir parce qu’il sera peut-être trop tard pour de l’aide si vous attendez qu’il n’en reste qu’une ou deux. » Je me rappelle de ses paroles et c’est à ce moment que nous sommes allés chercher de l’aide professionnelle.

Mais chaque femme du groupe a partagé son histoire ce soir-là. Je n’avais aucune idée comment c’était douloureux pour elles de partager leur expérience parce qu’elles devaient revenir en arrière. Ça faisait 30 ans ou déjà un bon bout de temps qu’elles étaient là-dedans. C’est plus tard – je suis restée longtemps avec le groupe et nous avons recruté de nouveaux membres plus tard – je me rappelle avoir partagé mes débuts, mon histoire, et c’est là que j’ai réalisé combien c’était douloureux ce qu’elles avaient fait pour moi quand je me suis jointe au groupe, et comment elles sont retournées en arrière, parce que c’était difficile pour moi de retourner en arrière.

C’était vraiment un cadeau qu’elles ont partagé : les symptômes, la défense, qu’est-ce qui fonctionne, qu’est-ce qui ne fonctionne pas, ce qu’elles ont dû faire pour survivre. Elles étaient comme un cadeau. Elles étaient vraiment un cadeau. Elles m’ont donné tellement d’information, presque trop. Je n’avais pas besoin de tout ça à ce moment-là, mais plus tard je me suis rappelée des choses et j’ai mis en œuvre certaines choses qu’elles m’avaient dites, qui m’ont vraiment, vraiment aidée. Je ne dirai jamais assez comment elles ont été formidables.

Parmi ce groupe il y avait trois – bon, deux du groupe initial – il y avait deux femmes avec lesquelles nous sommes devenus impliqués socialement. Ce fut un cadeau d’amitiés uniques également. Je suis toujours en contact avec elles, je continue de les voir même si elles sont toutes les deux veuves maintenant. Nous avons maintenu cette amitié à travers ça. […] Si je devais nommer un bon côté de la maladie chronique, le cadeau que m’a offert la maladie, c’est la rencontre de ces deux femmes.


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