Aliza

Aliza

2 ans depuis le diagnostic

Phase de traitement: En rémission
Âge à l'entrevue: 75

Aliza (75 ans) est célibataire. Elle a été professeure et est maintenant retraitée.

Aliza a reçu son diagnostic en 2011. Une masse a été détectée lors d’une mammographie de routine. Aliza n’avait pas remarqué la masse avant. Elle a trouvé que son cancer a été diagnostiqué rapidement mais l’attente de la chirurgie a été un peu plus longue. Aliza se considère chanceuse de ne pas avoir eu à subir des traitements de chimiothérapie ou de radiothérapie. Comme proche aidante, elle fut à même de voir ce que le cancer et la chimiothérapie peuvent faire à une personne. Elle fut très soulagée d’apprendre qu’elle n’aurait pas à subir de chimiothérapie; cependant, elle a dû prendre des hormones pendant cinq ans. Elle les appelle les «pilules magiques» et elle est soulagée que son traitement ne soit qu’à base d’hormones. Aliza a cependant dû changer de médication trois ou quatre fois avant de trouver la bonne pilule parce que les deux premières lui donnaient des maux de tête. Avec son oncologue, elle a testé les médicaments jusqu’à ce qu’elle trouve celui qui lui convenait. Aliza se décrit comme «auto médecin» parce qu’elle s’informe beaucoup par le biais du Web. Elle n’a pas l’habitude de poser les questions directement à ses médecins lorsqu’elle ne comprend pas quelque chose; elle cherche plutôt de l’information supplémentaire lorsqu’elle retourne à la maison. Aliza a également reçu beaucoup de soutien de sa sœur et de son beau-frère qui travaillent dans le milieu médical. Ils l’aident à trouver l’information mais l’appellent aussi à tous les jours pour s’assurer qu’elle va bien. Elle n’a pas informé tous ses amis de son diagnostic et elle se sent mieux si les gens ne lui parlent pas de sa maladie. Aliza essaie de maintenir une vie normale et si elle a des pensées négatives à propos de sa maladie, spécialement la nuit, elle essaie de ne pas paniquer ou d’imaginer toutes sortes de scénarios négatifs. Lorsqu’elle expérimente des douleurs ou des symptômes inhabituels, une des premières choses qui lui vient à l’idée c’est qu’il s’agit peut-être d’une récidive, mais elle essaie de cesser d’y penser. Si elle est vraiment inquiète, elle en discute avec son oncologue.

 

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