Impacts on Children and Parenting – Violaine

 

Violaine weighs up what is lost against what has been gained.

Transcript

Ce qu’on aimait le plus faire ensemble c’était aller au théâtre, aller au concert, cette vie culturelle-là très riche, qui était une espèce de communion là pour mes filles et moi bien on ne peut plus le vivre hein! On peut regarder sur des écrans, des rediffusions, mais ce n’est pas comme aller au théâtre ensemble. Donc c’est sûr qu’il y a un deuil énorme! D’une façon d’être avec leur mère. C’est ça, les voyages, bien on n’en fera plus. Il y a… C’est ça, beaucoup de deuils, mais en même temps, je vous dirais, je travaillais tellement, je n’étais pas beaucoup à la maison, je travaillais beaucoup, beaucoup avant de tomber malade, donc là, je suis une maman à la maison … 

Est-ce que mes filles ont tout perdu dans ça? Non, elles n’ont pas tout perdu je suis… Elles me voient comme elles ne m’ont jamais vue par les années passées. Donc pour mes proches bien j’ai un soutien indéfectible de mes proches, puis on réapprend ensemble à vivre autrement puis à essayer de tirer parti aussi. Pas le choix d’essayer de survivre émotivement à tout ça. Donc on se fait des beaux soupers ensemble, on essaie c’est ça de profiter vraiment du temps. Cette valeur-là comme on n’a jamais eu. Donc voilà être ensemble à part de toute distraction, puis avoir des échanges riches, bien c’est ça qu’on a actuellement … je veux qu’elles la vivent à cent milles à l’heure! Mais ça ne peut pas être avec moi. C’est avec moi, mais pas dans leur quotidien de cent milles à l’heure. Donc oui, je rate des choses. Puis en même temps, cou’donc comme je le disais tout à l’heure, je ne peux pas me dire que tout ça c’est négatif. Je pense que je suis présente dans une qualité de présence à mes enfants, puis à mon conjoint, à ma mère, comme je ne l’étais pas avant. Parce que c’est ça que j’ai actuellement, c’est ma famille …

[What we most enjoyed doing together was going to the theater, going to concerts, this very rich cultural life, which was a kind of communion for my daughters and me. Well we can’t live it anymore! We can watch reruns on TV screens, but it’s not the same as going to the theater together. So there’s definitely a lot of grief involved! A way of being with their mother. That’s it, the trips, well we won’t be doing them anymore. There’s… That’s it, a lot of grief, but at the same time, I’ll tell you, I was working so much, I wasn’t home much, I was working a lot, a lot before I got sick, so now I’m a stay-at-home mom. Have my daughters lost everything in this? No, they haven’t lost everything I am … They see me as they’ve never seen me before. So as far as my loved ones are concerned, well, I’ve got unwavering support from my nearest and dearest, and we’re relearning together how to live differently and try to make the most of it too. I have no choice but to try to survive all this emotionally. So we have lovely dinners together, and try to make the most of the time. That’s a value we’ve never had. So here we are, being together apart from all distractions, then having rich exchanges, well that’s what we’ve got at the moment … I want them to live their lives a hundred miles an hour! But that can’t be with me. It’s with me, but not in their daily hundred-mile-an-hour lives. So yes, I’m missing out. But at the same time, as I was saying earlier, I can’t say to myself that it’s all negative. I think I’m present in a quality of presence with my children, my partner and my mother that I wasn’t before.] Translation from the original French.


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