At first, the support group helped Caroline, but over time, she grew into a role where she was supporting newcomers, but this began to affect her, so she stopped going.

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Mais… Puis c’est ça, puis si je me suis encore des fois réveillée avec des sentiments de vide, de douleurs intenses le matin. Parce que mon conjoint à un moment donné, il est retourné travailler, t’sais il a eu son… Je lui ai donné beaucoup de mes semaines, parce que j’avais besoin qu’il soit à la maison avec … Parce qu’il part tôt le matin, fait que je suis toute seule avec les quatre le matin. Puis là, c’est arrivé qu’il fallait qu’il retourne au travail puis là j’ai trouvé ça… Il y a des matins là que j’avais un sentiment de vide, puis là, tu deviens comme paniquée, tu ne sais pas… C’est dur de mettre un mot sur comment tu te sens. Puis de l’exprimer à quelqu’un… Puis là, c’est j’avais fait appel à un organisme à ce moment-là, puis j’avais parlé à un monsieur qui m’avait vraiment rassurée.

Intervieweuse: Quel organisme?

C’était Phobie Zéro. Puis avec les attaques de panique et tout ça. Parce que en fait moi j’ai vraiment trouvé ça difficile, trouver des ressources en post-partum ou en … Il y a vraiment absolument rien au Québec. J’ai vraiment eu beaucoup de misère, même les sages-femmes, je trouve qu’on n’a pas assez de ressources à ce niveau-là. Même moi, j’avais le goût de faire quelque chose pour que ça change, parce que la meilleure façon que ça m’a aidée, c’est d’entendre parler des autres femmes. Qu’est-ce qui leur arrivait? Puis j’ai… Plus tard là, peut-être à l’été 2015, t’sais comme peut-être après 6 mois, après le début de ma médication, j’ai trouvé un organisme qui … Ça venait juste de commencer, ça s’appelle l’entraide post-partum, puis je suis allée à quelques rencontres. Puis je commençais à aller mieux, puis on était comme… Au début, on était 3, 4 filles, puis c’était vraiment intéressant. En même temps, ça venait me chercher, parce que je voyais des filles qui venaient d’accoucher puis qui étaient au pic de leur désespoir un peu. Puis je suis allée une couple de fois, mais là, j’avais comme mission de vouloir aider les autres … T’sais de leur dire : « Inquiétez-vous pas, ça va aller mieux. Puis c’est vraiment… T’sais c’est difficile là, mais… ». T’sais c’est de les rassurer, puis à un moment donné, ça venait trop me chercher, fait que je n’ai pas pu continuer.

[Well… and that’s it, sometimes I would still wake up with feelings of emptiness, of intense pain in the morning. Because my partner, at some point, went back to work — you know, he had his… I gave him a lot of my weeks because I needed him to be home with… Because he leaves early in the morning, so I’m alone with the four kids in the morning. And then there came a point when he had to go back to work, and I found that really hard. There were mornings where I had a feeling of emptiness, and then you kind of panic, you don’t know… It’s hard to put a word on how you feel. And to express it to someone… So at that point, I called an organization, and I spoke to a man who really reassured me.

Interviewer: Which organization?

It was Phobie Zéro. And with panic attacks and all that. Because in fact, I really found it hard to find resources for postpartum or… There’s really absolutely nothing in Quebec. I really had a hard time — even midwives, I think we don’t have enough resources at that level either. Even I wanted to do something to change that, because the best way it helped me was hearing other women talk. What was happening to them. Later on, maybe in the summer of 2015 — like maybe 6 months after starting my medication — I found an organization that had just started, called l’entraide post-partum, and I went to a few meetings. And I was starting to get better, and we were like… at the beginning, three or four women, and it was really interesting. At the same time, it really touched me deeply because I saw women who had just given birth and who were at the peak of their despair. I went a couple of times, but then I had kind of made it my mission to want to help others… you know, telling them, ‘Don’t worry, it’s going to get better. It’s really hard, but…’ You know, to reassure them. But eventually, it got to me too much, so I couldn’t keep going.] Translation from the original French.

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