Chirurgie de reconstruction – Debbra (2)

 

Le chirurgien entrait, lui donnait son injection et partait; c'était impossible pour Debbra de lui parler.

Transcription

Alors nous allons opter pour une reconstruction. Comme je l’ai dit, le premier, je suppose que mon premier indice sur ce plasticien que j’avais au départ aurait dû être lorsqu’il m’a demandé pourquoi j’étais là. Visiblement il n’avait pas lu mon dossier. Je ne connaissais rien à la chirurgie plastique et je n’avais pas vraiment eu le temps de faire des recherches sur la reconstruction. Alors il m’a fait sentir que c’était ma responsabilité de faire toute cette reconstruction. Il ne m’a vraiment pas donné d’options judicieuses ou même d’options valables. Il m’a comme poussée vers des expanseurs de tissus, ce qui est un contenant de plastique avec une valve en-dessous du muscle du sein pour l’élargir et étendre la peau. Ils peuvent ensuite les enlever et insérer les implants. Vous allez pour les injections à toutes les semaines. Encore une fois, ne connaissant rien, il m’a vraiment trop élargie. Je suis allée pour 17 injections et je présume que c’est beaucoup plus que ce qu’ils font habituellement. Alors le truc était beau, les injections étaient très bien mais il ne communiquait pas avec moi. J’en suis arrivée à un point où j’étais pour amener un ami, pour se tenir à la porte. J’avais mes mains sur le genre de port-a-cath qui est sur votre poitrine. Alors j’avais mes mains sur mes seins, je ne voulais pas le laisser m’injecter la solution saline – parce que c’était tout ce qu’il avait à faire – jusqu’à ce qu’il réponde à mes questions. Parce qu’il entrait et lorsque j’essayais de lui poser une question, il faisait « Oh, oh, oh », il faisait l’injection et il partait. C’est un autre truc, placez vos mains sur le port-a-cath et ils ne peuvent pas bouger. Et bloquer la porte.


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