Radiothérapie – Laurie

 

Laurie était déterminée de continuer à nager et elle a trouvé une approche novatrice.

Transcription

Ensuite j’ai pensé ce n’est pas idéal parce que là où je vis dans (ville au Québec) la piscine est plus ou moins dans ma cour arrière. En été je vais toujours nager avant d’aller me coucher. Ensuite je dors mieux parce que je me suis rafraîchie. Encore plus s’ils vous ont prescrit du Tamoxifen qui vous donne des bouffées de chaleur et qu’ils vous font subir de la radiothérapie, alors vous avez chaud, donc nager c’est encore mieux. Je me suis alors demandée, comment est-ce que je vais nager lorsqu’ils m’ont appris que je ne pouvais pas le faire? Je me suis informée un peu plus et j’ai effectivement trouvé sur le Web, non pas des articles scientifiques, mais les expériences d’autres personnes atteintes de cancer du sein qui avaient écrit sur des forums de discussion officiels pour le cancer du sein. Plusieurs d’entre elles écrivaient : « Ouais, ouais, je nageais bien et je me suis seulement assurée de mettre une sorte de lotion épaisse, un peu plus huileuse, qui protège la peau pendant que je nage. Par la suite, je me suis assurée de bien rincer et de remettre mon truc habituel et c’était bien. » J’ai pensé : « D’accord, mais si je fais disparaître les marques, ils ne seront pas contents. » J’ai ensuite pensé : « Bon, vous savez ces triathloniens, ils commencent par la nage et ils ont des nombres inscrits sur eux. Ceux-ci sont toujours là à la fin du triathlon. Je devrais peut-être m’informer du genre de marqueurs qu’ils utilisent. » J’ai cherché sur Internet et bien sûr il y a des marqueurs spécialement pour les sports. J’en ai donc commandés et je les ai amenés au radiothérapeute. Je lui ai dit : « Utilisons ces marqueurs au lieu de vos marqueurs et nous allons voir s’ils ne se délavent pas », et ils fonctionnent très bien.


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