Soutien de la part de la famille et des amis – Rachel

 

Lorsque Rachel a commencé à en parler à ses amis, elle s'est aperçue que plusieurs d'entre eux prenaient soin de leurs parents.

Transcription

Ce groupe d’entraide fut très utile – ce sont tout simplement mes amis maintenant – ainsi que le thérapeute. Et de seulement m’entourer de personnes qui sont prêtes à avoir des conversations honnêtes et franches. Alors je pense, que lors de cette période noire de ma vie, je n’étais pas avec des personnes qui pouvaient comprendre ce que je vivais. Ce n’était pas un moment où ils étaient eux-mêmes assez centrés pour porter un peu de ma douleur. Maintenant, je ne m’entoure que de personnes qui connaissent mon histoire et qui sont prêtes à discuter avec moi et à m’offrir leur soutien.

Alors il y a un groupe restreint de personnes qui est ma famille depuis les cinq à sept dernières années, et que je peux appeler pour n’importe quoi. Non seulement elles m’offrent leur soutien, mais également à ma mère. Elles sont des cadeaux du ciel. Bien sûr, vous avez toujours des amis des beaux jours, et ça va. Ce ne sont pas les gens que j’appelle quand j’ai besoin de quelque chose, mais ils sont encore là. Tout le monde connaît mon histoire et je pense que j’étais en quelque sorte un peu victime à ce sujet. Je pense que ça vient tout simplement avec l’âge; j’ai laissé aller ça; la vie est ce qu’elle est, et je ne serais pas qui je suis sans tout ça. Donc, en fait je pense que je suis plutôt choyée.

Mais seulement des amis formidables. Ça peut prendre du temps pour trouver ces personnes et ça m’a pris beaucoup de temps avant de me sentir à l’aise et d’avoir ces conversations franches. Mais une fois que je me suis ouverte et que j’ai commencé à avoir ces conversations, tu réalises que tout le monde a son histoire, et que tout le monde traverse une situation. Tout le monde veut se sentir plus proche et connecté aux autres, et veut partager. Je pense qu’un des gros problèmes dans le monde c’est que les gens ne partagent pas suffisamment. Parce qu’à la minute où j’ai commencé à partager, les histoires qui sont sorties allaient au-delà. Effectivement, dans ma classe d’amis à la Faculté de droit, presque tout le monde avait un parent malade; presque tout le monde. J’avais deux ou trois amis qui avaient perdu leurs parents pendant leurs études. Si j’avais tout simplement gardé ça pour moi et que je n’avais pas parlé, nous serions tous seuls chacun de notre côté; ce qui serait ridicule.


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