Lorsque la mère de Ginny est en « situation de crise », tout est mis en veilleuse, même les passe-temps de Ginny, jusqu'à ce que tout revienne à la normale.
Transcription
J’aime prendre des marches. J’essaie de marcher avec une copine. Ma belle-sœur est ma copine, ma partenaire pour la marche. Nous allons marcher tous les matins très tôt parce qu’elle travaille encore. Donc, je me lève et je vais marcher avec elle. C’est le début de ma journée. On se motive mutuellement. L’hiver dernier, nous avons commencé à faire du ski de randonnée ma belle-sœur et moi. Nous avons beaucoup aimé, mais la seule raison pour laquelle j’ai pu en faire c’est que ma mère était déjà dans un centre d’hébergement provisoire et je savais qu’on prenait soin d’elle. Donc lorsque les soins de ma mère ont été assurés, j’ai pu commencer à faire un peu plus d’activités.
Cet hiver j’espère pouvoir faire davantage de ski de randonnée et continuer la marche. Je commençais seulement à apprécier le ski de randonnée et à devenir – je ne dirais pas bonne – mais je commençais à être capable de me tenir sur mes skis et de me rendre du point A au point B. L’été est arrivé, la neige a fondu et nous avons recommencé à marcher.
Tu ne sais jamais quand la prochaine crise va se produire. C’est un problème. Tout s’arrête et la vie est au neutre pour quelques temps jusqu’à ce que tout redevienne normal. C’est ce qui arrive lorsque vous avez des IAT récurrents ou une chute. Ces crises se produisent de plus en plus. Mais j’essaie. J’ai un piano à la maison et j’essaie d’en jouer plus souvent, mais là encore, en situation de crise je constate que cela aussi arrête.
Et les lunchs avec mes amis. Je sais que je peux toujours les appeler et nous pouvons sortir. Ils m’envoient des textos ou des courriels. J’ai un groupe – nous l’appelons notre club de lecture, notre cercle d’amis – nous nous rencontrons une fois par mois. J’y suis allée quelques fois. Nous nous rencontrons chez l’un ou l’autre et je pense que je les ai rencontrés quelques fois – peut-être trois ou quatre fois – c’était très agréable. J’aime avoir ce contact avec eux.
Mon mari et moi avons pris une petite vacance mais, quand nous sommes revenus, ma mère avait eu une autre IAT. C’est à ce moment que j’ai appelé mes frères et ils sont tous venus. Nous sommes donc en période de crise. Nous commençons seulement à sortir de la crise maintenant.
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Plus de contenu
- Soutien de la part de la famille et des amis – GinnyLorsque d'autres personnes s'occupent de sa mère, Ginny estime qu'elle leur donne beaucoup de responsabilités.
- Société et prestation de soins – GinnyGinny a appris qu'il est important de faire des choses gentilles pour les autres. Elle espère qu'elle aura le temps de continuer à visiter le centre pour égayer leurs journées.
- Ressources – GinnyLorsque la mère de Ginny fut en retard pour son groupe d’entraide, Ginny a décidé de payer quelqu'un pour aider sa mère à se préparer.
- Naviguer au sein du système – GinnyUne des amies de Ginny est infirmière praticienne. Elle peut lui demander de voir sa mère.
- Soins à domicile et aides familiaux résidants – GinnyC'était difficile pour Ginny et sa mère d'avoir une aide à domicile différente à tous les jours. Éventuellement, Ginny a décidé qu'elles seraient peut-être mieux sans aide
- Problèmes du système de santé – GinnyLorsque Ginny trouvait du soutien, c'était toujours presque trop tard. Elle aimerait que le système soit plus proactif.
- Les difficultés de prendre soin de soi – GinnyLorsque la mère de Ginny est en « situation de crise », tout est mis en veilleuse, même les passe-temps de Ginny, jusqu'à ce que tout revienne à la normale.
- Devenir proche aidant – GinnyLorsque le père de Ginny est décédé, il était évident que sa mère ne pouvait pas rester seule à la maison. Ginny l'a invitée à demeurer avec elle pour quelques semaines.