Tenter d’établir un juste équilibre – Madhu

 

Après la crise cardiaque de son époux, la famille de Madhu a dû changer son style de vie. Elle trouvait difficile d'évaluer les symptômes de son époux.

Transcript

Mes connaissances ne proviennent que de mon médecin. Mais il m’a expliqué comment en prendre soin. Il a dit : « La vie, bon votre style de vie sera très différent » et certains médicaments qu’il doit prendre et qu’il n’avait pas avant – aussi prendre soin de la nourriture ou du style de vie. Je pense que ces jours-là spécialement ils m’ont avisée de couper tout le gras, le sel et le sucre et toutes ces ingrédients dans les aliments, ce qui était nouveau tout à coup parce qu’il n’avait jamais eu ce genre de problème. Mais c’était une chose sérieuse […] après une crise cardiaque. Il est resté trois semaines à l’hôpital et lorsqu’il est revenu à la maison ce fut un temps quelque peu difficile parce que je ne savais pas quoi faire, comment en prendre soin. Mais j’ai entendu dire qu’il ne devait pas recevoir de nouvelles importantes pour ne pas l’exciter ou l’inquiéter. Ça devient très difficile avec les enfants quand tu ne peux même pas parler. Tout ce que tu veux partager qui peut l’affecter peut détériorer son état. Je pense que maintenant les patients ayant subi une crise cardiaque sont différents, dans ce temps-là la situation était bien différente. On nous a dit de ne pas parler de ceci ou de cela. Tout à coup, tu ne prends pas seulement soin d’un patient mais aussi des enfants, toute seule. On ne lui disait même pas si les enfants avaient des problèmes à l’école. […] Tu dois éduquer des adolescents toute seule. Mais tranquillement tu apprends que c’est de la peur. Lorsqu’il est revenu à la maison, les premiers soirs je ne pouvais pas dormir parce que j’avais peur que quelque chose se produise. C’était une situation très inquiétante. Je ne savais laquelle était réellement […] la plus sérieuse et parce qu’il avait de la douleur, une douleur thoracique bien qu’ils n’aient pas pratiquer de chirurgie à ce moment-là. Alors vous ne savez pas à quel moment, qu’est-ce qui est le plus sérieux [et] ce qui l’est moins. Donc aussitôt que la moindre petite chose se produisait, j’appelais le médecin ou [le plus souvent] je l’emmenais à l’hôpital. Mais vous apprenez que ces symptômes ne sont pas aussi sérieux. C’était une grande responsabilité pour moi de décider lesquels [symptômes] étaient sérieux et lesquels ne l’étaient pas.


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