Devenir proche aidant – Ginny

 

Lorsque le père de Ginny est décédé, il était évident que sa mère ne pouvait pas rester seule à la maison. Ginny l'a invitée à demeurer avec elle pour quelques semaines.

Transcription

Mon père est décédé il y a environ 16 ans et ma mère demeurait toujours dans sa maison. Nous avons remarqué qu’il lui était de plus en plus difficile de descendre les escaliers et de faire des choses avec ses mains – ses mains enflaient et elle devenait de plus en plus arthritique, et c’était de plus en plus douloureux. Donc, mes frères et moi avons décidé que ce serait préférable qu’elle demeure avec moi parce que je suis le seul membre de la fratrie qui demeure dans cette ville avec ma mère, ou elle demeurerait seule.

En premier, elle voulait demeurer seule. Alors nous avons vendu la maison et elle a emménagé dans un condo. Nous nous sommes aperçus rapidement qu’elle ne pouvait pas faire ses repas; elle était incapable de rester debout pendant longtemps. Cela devenait donc de plus en plus difficile. Au début, elle venait à la maison pour ses repas et je la ramenais chez elle par la suite. Mais c’était difficle entre le travail et ses soins. J’ai donc commencé à préparer les repas chez moi. On soupait et ensuite j’emmenais le repas à ma mère. Elle soupait, mais elle n’aimait pas manger toute seule. À la fin, nous l’avons emmenée chez nous. Cela a commencé par « Maman, est-ce que tu aimerais venir demeurer, rester chez moi pour quelques semaines? » On a préparé une chambre. Mon mari et moi savions que ce serait pour plus que quelques semaines, mais pour ma mère qui était très indépendante à ce moment-là, elle pensait être en visite. C’était bien parce que nous n’avons pas eu à la bouleverser.

Elle est donc venue en visite pour deux semaines et tranquillement nous avons commencé à apporter des choses dont elle avait besoin chez moi. Par exemple, j’ai rapporté de chez elle un petit banc pour qu’elle puisse s’assoir lorsqu’elle prenait son bain ou sa douche. On apportait ça et nous l’avions maintenant chez nous. Quelques semaines plus tard, elle ne demandait plus à retourner chez elle. Je lui ai simplement dit : « Maman, est-ce que tu voudrais demeurer avec nous un peu plus longtemps? », et lorsqu’elle a répondu : « Oui, si vous voulez bien me garder », je savais alors qu’elle était prête à accepter notre aide..


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