L’évolution des soins au fil du temps – Hélène

 

Hélène voudrait avoir plus d'information sur la manière de faire face à la phase terminale de la maladie de son époux.

Transcription

C’est toujours un peu difficile et c’est une autre chose qu’on n’apprend plus. Je sais que ma mère a pris soin de sa mère – ma grand-mère est décédée à la maison. Dans ce temps-là – et elle a vu plusieurs personnes mourir dans ce temps-là – c’était quelque chose qui faisait partie de la vie. Ça ne l’est plus, nous ne voulons pas en parler; nous le cachons. Si tu vas au salon funéraire tu ne vois rien, tu ne sais plus rien. Je pense, juste de savoir que peut-être je serai là… jusque là je voudrais en savoir plus sur ce qui m’attend pour ne pas paniquer. Comment puis-je savoir? C’est correct mais comment puis-je savoir? Comment ne pas paniquer pour la personne dont je prends soin? Comment puis-je rendre les choses plus faciles? Et je sais que vous le savez. C’est comme lorsque ma mère est tombée malade, je suis allée la voir à l’hôpital et elle devait sortir, et j’ai dit : « Non, elle ne sort pas ». Vous savez. Mais je m’inquiète quelquefois de ça. Être prête aussi. Vous devez en parler, vous devez connaître la situation financière. Vous devez savoir ce que la personne veut, sans vivre seulement dans le futur. Vous devez quand même avoir la base pour que lorsque c’est le temps, ce soit réglé. Tu n’as pas à dépenser d’énergie sur ça. Tu peux te concentrer sur autre chose. Ceci a changé ma perception, et ouais, j’aimerais que ce ne soit pas un si grand mystère parce que ça fait partie de la vie. Et peut-être que si ça faisait davantage partie de la vie on n’angoisserait pas autant qu’on le fait maintenant. Je ne sais pas.


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