Impact sur la vie professionnelle et la carrière – Kai

 

Kai est allé travailler pour aider financièrement mais il était si distrait par la situation à la maison qu'il a éventuellement été congédié.

Transcription

Plus tard, probablement à l’été 2007, j’étais rendu au point où j’avais besoin d’un emploi. J’ai obtenu un emploi de barista – j’étais un barista – et j’ai également eu un emploi de vendeur au détail. C’était bien. Cela m’a fait sortir de la maison et ça m’a également permis une certaine sécurité financière. C’était très intéressant de voir, à cette conférence à laquelle je viens d’assister, la façon dont les jeunes aidants souffrent d’être toujours présents. Tu es présent au travail, mais mon esprit n’était jamais vraiment au travail. Je me souviens, par exemple, au magasin de détail on a beaucoup critiqué parce que j’aurais fait payer en trop une personne ou fait une erreur à l’ordinateur. Je m’en excusais mais je savais que je ne voulais pas le faire. Je savais que je pensais probablement à ce qui se passait avec mon père qui était seul. Ma mère était au travail et c’était difficile. J’appréciais le temps que je passais à l’extérieur. Je faisais quelque chose de productif autre que de nettoyer les toilettes, mais je sais que le travail en a définitivement souffert parce que je pensais à mon père. Ce n’était pas une mauvaise chose. Vous savez, je crois que si j’avais informé mes employeurs, j’aurais probablement eu un peu d’indulgence. Mais comme c’est expliqué dans le documentaire, c’est vraiment stigmatisant. Tu ne veux pas dire au monde entier que ta famille n’est pas parfaite, il n’y a pas de problème. Mais c’était devenu à un point où le travail en souffrait vraiment et j’ai éventuellement perdu mon emploi.

Mais avant ça, au barista, j’ai dû quitter parce que c’était trop. J’ai ensuite été remercié de cet emploi, […] mais en rétrospective lorsque je regarde cette expérience, c’était probablement la meilleure chose qui pouvait arriver parce que c’était juste au moment où nous étions au stade final de la vie de mon père. C’est à ce moment-là que je suis devenu son proche aidant à temps plein. Trois mois plus tôt, il s’était fait une entorse à la cheville. Comme il était diabétique, c’était pour prendre des mois et des mois à guérir.


Plus de:

Plus de contenu