Ressources -Smith

 

Lorsque la prestation de soins a commencé à affecter Mme Smith mentalement, elle a décidé de se tourner vers un groupe d'entraide pour les proches aidants, ce qui s'est avéré être une très bonne ressource.

Témoignage écrit

Mme Smith : Je ne savais pas où m’adresser et je pensais que c’était seulement moi. Je pensais que j’avais besoin d’aide. Les hommes et les femmes ne sont pas toujours sur la même longueur d’onde. Les hommes ont tendance à prendre ça plus à la légère que les femmes. Les femmes prennent ça plus au sérieux ou plus à cœur.

M. Smith : Et lorsqu’il s’agit de votre mère, c’est différent également.

Mme Smith : C’était davantage sur le plan émotionnel que je trouvais ça très difficile. Alors j’ai dit quelque chose du genre, « Je m’en vais à la Société des proches aidants ». Nous nous rencontrons une fois par mois, le dernier lundi du mois, et ce fut une bonne ressource pour nous.

M. Smith : Ce fut extrêmement utile.

Mme Smith : Et extrêmement utile sur le plan émotionnel et en terme de ressources, parce que tout le monde partage ses expériences. À partir de ce moment nous avons su comment entrer en contact avec les autres, parce que vous racontez votre histoire dans un groupe et une personne vous dira, « Pourquoi ne fais-tu pas ceci? Essaie de faire ça. »

M. Smith : « J’ai essayé ceci. Je connais cette personne », etc. Vous mettez en commun de l’information qui est réellement utile.

Mme Smith : Nous faisons toujours partie de ce groupe et nous y allons une fois par mois.

M. Smith : Maintenant nous sommes devenus une source d’information à la suite de toutes nos expériences. Si vous entendiez les histoires qui sont racontées là-bas, vous ne les croiriez pas. Le monde est assis là et se vide le cœur parce qu’ils sont désespérés, n’est-ce pas? C’est incroyable.

Mme Smith : Mais vous vous rendez compte que vous n’êtes pas pires [en comparaison] que les autres, parce que certaines histoires qu’on entend à propos de ce que ça leur demande et jusqu’à quel point ils doivent dispenser des soins…

M. Smith : C’est incroyable. Et lorsque la situation est réglée vous les voyez complètement changés, vous les reconnaissez à peine. Vous pouvez réellement voir le stress inscrit sur leur visage et je crois que c’est réellement un gros problème. Je pense que le fardeau deviendra plus lourd avec nous qui devenons de vieux croûtons. Je suis certain qu’on ne réalise pas suffisamment quel fardeau ça deviendra. Je pense que les jeunes qui ont deux emplois et des trucs comme ça, je ne pense pas qu’ils pourront s’occuper de nous.


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